14 réponses à ce sujet

[M. de Saint-Michel]

Les pluies noires du siècle enlinceulent nos songes
les routes sont coupées où l'enfance marcha
le destin va semant vertiges et mensonges
le soleil des amours est souillé d'un crachat
Et les oiseaux d'Hitchcock sont regrets qui nous rongent

Le bonheur est un gouffre aux cercles de l'Histoire
le désert fait son lit de nos compromissions
l'espoir roule un sanglot comme écho dérisoire
la poudre a effacé les dernières passions
Et les oiseaux d'Hitchcock griffent notre mémoire

Les fantômes du coeur errent dans nos venelles
le monde a vu rouiller son manège d'oubli
le sang ne sait plus rien des caresses fidèles
l'orgueil a peu à peu le ciel enseveli
Et les oiseaux d'Hitchcock nous couvrent de leurs ailes

Le thrène a remplacé le clair épithalame
les banques nidifient à même cris et pleurs
les cendres de l'esprit éteignent toute flamme
la poésie déchire une à une ses fleurs
Et les oiseaux d'Hitchcock enténèbrent notre âme

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[Sinziana]

Beau poème bien sombre...

 

Pour voir ces oiseaux sous un angle plus lumineux, je pense notamment à "Corneille ma colombe noire" (de Michel Conrad? je ne sais plus...)

 

ou encore "Les corbeaux sont les gitans du ciel" (Alexandre Romanès)

[M. de Saint-Michel]

Beau poème bien sombre...
 
Pour voir ces oiseaux sous un angle plus lumineux, je pense notamment à "Corneille ma colombe noire" (de Michel Conrad? je ne sais plus...)
 
ou encore "Les corbeaux sont les gitans du ciel" (Alexandre Romanès)

Notre esprit connaît, tour à tour, le sombre et le lumineux...

Merci à vous.

[patricia moles]

Le côté un peu sombre ( mais cependant magnifique) de votre poème faiyt penser à la chanson de S.Régiani,

 

(si je ne me trompe) : " Les loups sont enttrés dans Paris" .  Peut-être que les  nouvelles internationales et 

 

même françaises ne sont pas très réjouissantes et font pennser à vos corbeaux.  Je reste cependant

 

bêtement et délibérement optimiste quant aux ressources de la vie et de ses possibilités de

 

rebondisssemente....

[M. de Saint-Michel]

voilà des oiseaux qui s'envolent dans la nostalgie réaliste et pessimiste de votre poème; peut-être un jour une mutation les verra colombes.

C'est possible: la vie est en noir et blanc...
Merci à vous.

[M. de Saint-Michel]

Le côté un peu sombre ( mais cependant magnifique) de votre poème faiyt penser à la chanson de S.Régiani,
 
(si je ne me trompe) : " Les loups sont enttrés dans Paris" .  Peut-être que les  nouvelles internationales et 
 
même françaises ne sont pas très réjouissantes et font pennser à vos corbeaux.  Je reste cependant
 
bêtement et délibérement optimiste quant aux ressources de la vie et de ses possibilités de
 
rebondisssemente....

Vous avez raison de garder espoir - envers et contre tout...
Merci pour votre lecture.

[RUDELLE Jean-Pierre]

Au plus profond de la nuit comme dans le noir du tunnel chercher sans cesse le moindre rayon de lumière et ne plus le quitter car il porte l'espoir du renouveau et pourquoi pas la sagesse.

[M. de Saint-Michel]

Au plus profond de la nuit comme dans le noir du tunnel chercher sans cesse le moindre rayon de lumière et ne plus le quitter car il porte l'espoir du renouveau et pourquoi pas la sagesse.

C'est ce qu'en effet il faut faire...
Merci pour votre commentaire.

[Dad Allaoua]

 Les créatures les plus fières sont les oiseaux, je les aime beaucoup

Merci pour ce joli poème

Amitiés

[M. de Saint-Michel]

Les créatures les plus fières sont les oiseaux, je les aime beaucoup
Merci pour ce joli poème
Amitiés

Merci pour le commentaire.
Cordialement.

[Julien Hoquet]

Les oiseaux peuvent être effrayants (Daphné Du Maurier, l'auteur de ''The birds'' l'avait pressenti). Votre poème illustre, avec ce talent unique qui est le vôtre, une certaine terreur qui nous habite dans ce monde contemporain où l'homme s'abîme. J'aime le vocabulaire. ''Enlinceulent''(néologisme qui parle par lui-même), '' venelles'', '' thrène'' et ''épithalame'' , m'ont fait travailler un peu. Chaque vers est une métaphore bien roulée. Merci encore M. de St-Michel.  

[M. de Saint-Michel]

Les oiseaux peuvent être effrayants (Daphné Du Maurier, l'auteur de ''The birds'' l'avait pressenti). Votre poème illustre, avec ce talent unique qui est le vôtre, une certaine terreur qui nous habite dans ce monde contemporain où l'homme s'abîme. J'aime le vocabulaire. ''Enlinceulent''(néologisme qui parle par lui-même), '' venelles'', '' thrène'' et ''épithalame'' , m'ont fait travailler un peu. Chaque vers est une métaphore bien roulée. Merci encore M. de St-Michel.

C'est à moi de vous remercier pour votre lecture attentive et votre si élogieux commentaire...

[M.KISSINE]

Merci
C'est un film que je n'arrive pas à re-voir, et pourtant ce poème me parle profondément.
Nos peurs sont nos poisons le plus souvent.

[M. de Saint-Michel]

Merci
C'est un film que je n'arrive pas à re-voir, et pourtant ce poème me parle profondément.
Nos peurs sont nos poisons le plus souvent.

Oui, les angoisses, fondées ou pas, nous taraudent...
Merci à vous.