Dans ces célèbres vers, « Je te donne ces vers afin que si mon nom... », Baudelaire souhaite apporter à son inspiratrice une sorte de renommée posthume. Les Romains, eux, avaient institutionnalisé l’inverse : la « damnatio memoriae » : une sorte de honte définitive attachée à la mémoire de ceux que Rome avait jugé indignes de tout éloge.
Ces démarches opposées se rejoignent, si l’on songe à l’heure du « Mané , Thécel, Pharès », celle où nous comparaîtrons devant le tribunal des siècles.
24/6/18