Valéry disait : « les premiers mots sont donnés par les dieux, le reste est le fruit du travail ». Pour ma part, je note toujours, avidement, les premiers mots qui me sont « donnés ». Mais la suite, le « fruit du travail », est toujours aléatoire, et suscite rarement l'émerveillement que les premiers mots, dont j'ai le sentiment de n’être que l'intercesseur, ont suscité en moi.
27/6/18