Ma résidence d’été, à moi, n’est pas au bord de l’océan, d’où l’on voit les vagues, en mugissant, monter à l’assaut du rivage : c’est un bout de jardin, un morceau de ciel, quelques arbres, le plus souvent immobiles, mais que le vent, soudain, met en mouvement. C’est alors que le vent brasse le paysage et qu’il ne se lasse plus de traverser les frondaisons, – comme des chevelures.
28/6/18