Au XIII ° siècle, Rumi écrit : « la blessure est l’endroit par lequel la lumière entre en vous ». Sept siècles plus tard, René Char écrit : « la lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil ».
Au XIX ° siècle, Dostoïevski écrit : « la beauté sauvera le monde ». Un siècle plus tard, René Char écrit : « dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la beauté, toute la place est pour la beauté ».
Blaise Pascal avait déjà à l’esprit cette accusation, selon laquelle la « matière » des textes n’est pas nouvelle, et il répondit à cette accusation par une belle métaphore : « Quand on joue à la paume, c’est une même balle dont joue l’un et l’autre, mais l’un la place mieux ».
14/7/18
