« Il ne faut pas toucher aux idoles : la dorure en reste aux mains », disait Flaubert. J’ai longtemps été pétrifié par cette phrase, je l’ai sacralisée.
Aujourd’hui, je pense le contraire : il faut prendre les idoles à pleines mains, au risque de les briser, telles des statues de cristal, car l’unique dieu est au plus de secret de chacun de nous , dans ce cœur, si fort et si fragile, qui contient toute la puissance de la vie de chacun, – et c’est finalement cela, la seule chose sacrée.
30/7/18