Cinquante ans ont passé. Que sont devenues les ombres et les silhouettes qui traversèrent le Parc ? Seuls les arbres ont gagné en majesté, eux seuls ont gardé souvenance des amours et des serments qui furent prononcés dans leur ombre.
J.-M. s’y était laissé enfermer, à l’heure crépusculaire de la clôture du Parc, en compagnie de sa dulcinée. Il dut escalader les hautes grilles pour en sortir. Compagnon de route, joueur de violoncelle, il n’est plus là. Comme le vicomte François-René, je fais, de temps en temps , cet invisible appel, l’appel des morts, dont la liste s’accroît. Misère !
16/8/18
Le Parc (16/8/18). Tous droits réservés