Tous ces élans brisés, invisibles blessures, toute la part de rêve, en nous, qui n’a pas pu éclore, fleurs à peine esquissées que brise la tempête, ces rêves brusquement plongés dans un abîme, dans le désert sans voix des jours de solitude, il faut pourtant en faire le terreau d’où fleurira l’œuvre nouvelle, en faire les pierres d’un sentier encore à flanc d’abîme, vers les aubes, les moissons à venir, vers des mains, un corps, soudain, réconcilié, vers des sourires et des rires à la fin retrouvés.
17/8/18