Épouvantail à moi-même
Dans le champ du miroir
Je n'y vois ce que j'aime
Que pousser au désespoir
Objet de toute cause
Est une chose l'amour
Comme une autre est-elle rose
Et la vie pas toujours
Tête et pattes rentrées sous la blanche toison
D'une carapace en laine faite maison
Le nuage n'est-il qu'une tortue-mouton
Si lente à votre esprit que c'en devient coton ?
De drôles d'oiseaux volant dans le ciel
Tout le bleu gris le cachant sous leurs ailes
Nuage un gardien de la paix à lui
Les mettra sous les barreaux de la pluie
Mauvais coucheur de roseaux
La vie y battant de l'aile
Le vent souffle fort un ciel
Aux poissons près des oiseaux
Papillon vit d'expérience
Trompant la fleur sans le savoir
Tant que ne fasse intelligence
La mort avec son coeur ignare
J'ai lu des histoires d'amours
Qui n'étaient plus jamais les miennes
J'ai fermé les yeux dessus pour
Ne pas leur faire de la peine
Comme un rêve sans lui qui s'arrête
Le bonheur est parti dans la nuit
Le jour me tarde qu'il promette
De revenir sans le moindre ennui
Brèves sur toute la langueur
Débuté par chevalier dupin, sept. 18 2018 10:01
1 réponse à ce sujet
#2
Posté 19 septembre 2018 - 11:07
Plus mélancolique qu'à l'accoutumée, cher Chevalier.
Cela vous sied. Que de beaux vers, et que d'images subtiles.
- chevalier dupin aime ceci