Des têtards dans une mare. Je joue avec.
Des femmes m’appellent.
Elles me demandent de me dépêcher.
Nous montons.
Là-haut.
Un lieu de recueillement pour les croyants.
Un chemin de pénitence pour les petits.
En mémoire du Christ.
Je ne me souviens plus de l’intérieur de l’édifice,
seule l’odeur des eucalyptus des bois environnants
Demeure intacte.
Nous descendons.
Les femmes ne m’appellent plus.
Je suis devant.
Devant les têtards dans la mare.
Les mains disjointes des femmes sentent encore L’eucalyptus.
Les miennes respirent le têtard.
Le têtard, quant à lui, sans le crapaud,
hume les ports à marée basse de mes mains moites.