Tlpsien ++
Posté 27 septembre 2018 - 11:51
Les cygnes glissent et lissent la surface de l’eau. Un oiseau voisin de la mouette se pose sur une branche troublant de son aile la limpidité des flots. Depuis la rive le visiteur visite les lacs et les étangs où toutes les espèces profitent de la diversité des éléments. J’entends son air chantant et mon cœur bruitant.
Lisa
Tlpsien +++
Posté 30 septembre 2018 - 08:58
C'est joliment dit, mais la fin est peu claire.
En effet, à quoi se rapporte "son air chantant"?
Un pronom se rapporte à ce qui précède.
Hors, ce qui précède est "le visiteur" (sujet de la phrase), ou alors "les lacs et les étangs". Pour le visiteur, iil faudrait expliquer qu'il s'agit d'un air de musique / chant, car le texte se passe en plein air, d'où la confusion sur le mot "air".
Pour les lacs etc, ils sont au pluriel, donc "son" ne convient pas. A éclaircir.
D'autre part, quelque chose qui fait du bruit est "bruissant".
Tlpsien ++
Posté 01 octobre 2018 - 11:33
Hello Cyraknow
Le « son » accompagne ici le mouvement de la sensibilité intérieure et il fait écho à une expression personnelle. Mais je me dis aussi en lisant vos observations que le déterminant à clarifier pourrait tout aussi bien signifier un son musical, un chant vocal rempli de lumière …
Je suis d’accord avec vous sur le fait que « bruissant » fait du bruit comme quand on dit « les feuilles des arbres bruissent sous le souffle du vent » ou bien « l’étoffe d’une robe de soie garnie de petits volants bruit sous l’effet de ses mouvements …
J’ai préféré utiliser le verbe bruiter, dans le sens de vibration, comme un mouvement mélodique pourrait servir une œuvre artistique, … J’espère avoir apporté de la clarté sur la forme de ce fragment et je vous remercie de votre impression qui m’invite à entreprendre une indispensable amélioration …
Lisa
Tlpsien +++
Posté 02 octobre 2018 - 08:01
Merci de ces éclaircissements.
Autant pour moi, cela m'apprendra à faire des commentaires sans en vérifier l'exactitude: je ne connaissais pas le verbe "bruiter".
Comme disait madame le Mézo, prof d'histoire terreur de ses élèves, de sa voix de crécelle: "si je meurs ce soir, je ne mourrai pas stupide: j'ai appris quelque chose!" 
A poil laineux
Posté 05 octobre 2018 - 01:42
Laisser planer le mystère. Et la diversité des oiseaux, beaux symboles qui vont bientôt disparaître.
Je reconnais bien là la grâce et la sensibilité poétique de Lisabelle 
Tlpsien ++
Posté 18 octobre 2018 - 12:03
Les oiseaux ont ce pouvoir de se laisser porter par les airs et se servir des courants pour s’élever et pouvant ainsi aller là où le vent les emmènent et où ils ont envie et aiment.
Merci.
Tlpsien +++
Posté 18 octobre 2018 - 08:02
Abolir les distances.....où le flâneur et l'observateur se rencontrent dans le bruit lénifiant des proximités, sans interrompre le mouvement d'une nature insoucieuse.
Doux envahissement des réciprocités où chacun s'invite à l'intimité de son propre regard et des respirations du dehors...Ce petit paradis.
Tlpsien ++
Posté 25 octobre 2018 - 08:29
Ensemble d'un tout unifiant la nature d'une grande étendue de ce qui existe si singulier parfois à force de l'être et que l'on ne parcourt pas d’un premier regard de ce qui se passe dans le même temps il y a tant à comprendre dans ce que l'on perçoit et ce qui existe et qui enveloppe les mystères de profondeurs infinies ...
