Comme elle passe la douleur
La douleur de la vie
Cette peine qui peu m'importe
Tu la ressens profonde
Elle est pour moi légère
Et quand le Printemps fuit nos pas errants
Si éloignés de la terre promise
Chaque engagement devient fatal
Chaque espérance est vaine
Toute illusion manquée
Mais ton affection comment l'oublier?
Elle me rend une âme d'enfant
Elle veille sur mes rêves
J'attendrai avec toi les aubes nouvelles
J'épongerai tes larmes en partageant ton chagrin
Et quand tu ne voudras plus de moi pour un même chemin
Je resterai seul parmi les semailles
Grain de blé abandonné
les yeux chargés de pourquoi...
Construction et traduction libres Minofabbri d'après Miguel Angel Asturias