D'abord on peut imaginer que, sans rien, le décor n'existe pas.
Un fantôme, sous le voile noir du néant s'invente en lui-même.
Il n'y a pas d'autre raison, d'autre rêve, d'autre réalité que l'envie d'être.
Après des milliards d'années, le fantôme se donne un nom, plusieurs peut-être pour que le décor ait un sens, une histoire, pourrait-on dire.
On le suppose.
M.KISSINE
Journal de poche