Je fuis
En laissant
Tout moi compris
Je claque la porte des enfers
Sur la terre en sang
Je quitte la lumière
De l'astre parce que chaque soir
Cette salope couche avec l'horizon
Et s'envoie en l'irraison
Avec le grand noir
De la nuit dans sa maison de rêve
Alors qu'elle crève
Cette baudruche ensoleillée
Comme je crève l'oreiller
Et vive la source du réconfort
Vive l'obscur thermal où je dors
Entre deux eaux tranquilles
Vive la chaleur du sommeil
Et le songe de l'exil
Je suis enfin parti
Dans le plus simple appareil
Parti pour rester
Pour rester en non-vie
Avec l'envie de me monter
Un bateau de plaisance
Pour mieux sombrer nu dans l'inconscience
Je vais passer des vacances irrémédiables
Au bord de l'imaginaire obscène
Je vais au diable
Sur la Riviera d'ébène
Forniquer dans l'anti-monde
Parmi la jet-set des ténèbres
Avec une blonde
Influente et célèbre
Jusqu'à l'aube après l'amour
Où il me faudra à tout prix
Sorti du con comme la lune
Revoir la lumière du jour
Pour lui crier : salut chérie
Et sans rancune !
Lumière trompeuse et cocufiage onirique
Débuté par chevalier dupin, nov. 03 2018 11:15
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