Lors d’un soir, un soir d’été
De mensonge il s’est pâmé
Et son regard de Voltaire
Fut Machiavel de se taire
Puis l’occasion devint
Habitude qui retient
Sa candeur n’est séraphique
Plus que dedans sa supplique
Il hait pourtant les hâbleurs
Et les champions des rêveurs
Mais déjà il s’habitue
À jouer la ruse incongrue :
Pour éviter le gala
Il se serait mis par terre
Pour éviter la galère
Il se serait mis à plat
Il esquive les remords
Ruse des toréadors
Ses hypocrisies éthiques
Détournent les fanatiques
Mais quand un jour vint le cours
D’eau de sa vie de vautour
Qui l’emporta, infini
Dans l’dédale de la vie
Ce jour il ne sut que dire
Et ce jour il ne put voir
Que sa forteresse intérieure était sous l’empire
Des horreurs des affabulations et des histoires.
Une chose par là peut nous être enseignée :
Qu’à s’envoler avant de comprendre
Il vaut mieux se taire avant d’attendre
Et de finalement l'expliquer.