Colombe,
Tu as parcouru le monde,
Parfois au milieu des bombes,
Repartant à chaque fois,
Car tu gardais ta foi.
Vivre heureux et en paix,
C'est le vœu que tu t'es fait.
On t'a collé sur des drapeaux,
Agité par des hommes blancs ou noirs de peau,
Qui pensaient que ta blancheur,
Les écarterait du malheur.
Mais des gens informes,
Habillés d'uniformes,
Brandissant des fusils,
Terrorisant leur pays,
Au nom de la liberté,
Ils viennent t'enchaîner.
La Paix, l'Amour,
Ce n'est pas dans leur discours.
Ils t'appelleront après,
Quand leurs sièges seront scellés,
Quand plus personne,
Ne contestera leur personne.
Ils t'offriront des statues,
Et oublieront ceux qui se sont tus.
Colombe, vole, garde ta blancheur,
Car dans ce monde, il n'est pas encore l'heure,
Où la Paix régnera,
Là où tu te poseras.
LM 25 / 10 / 2005