« Le plaisir se ramasse, le bonheur se cueille » : je songeais à cette phrase de Colette en ramassant les pommes, au jardin, dont certaines, profondément tailladées, témoignent du « plaisir » que les pies ont pu prendre, en toute hâte, à les goûter.
Écrire est-il un « plaisir », un « bonheur » ? Le ramassons-nous, le cueillons-nous ? Les textes qui mettent en jeu la sensualité des mots sont de l’ordre du plaisir, – comme ceux qui viennent de notre âme pour parler à une âme, sont de l’ordre du bonheur.
10/11/18