Écrire, c’est avancer
d’un mot, ou d’une phrase,
sur la nuit.
11/11/18
Posté 12 novembre 2018 - 10:51
J'aime beaucoup les deux premiers vers.
' sur la nuit ' me paraît faux,
sur le fond et sur la forme.
Merci; Hattie, pour cette remarque judicieuse. Je travaille à améliorer la fin de ce texte. Dans l'état actuel de cette réécriture, cela pourrait aboutir à cette deuxième version :
Écrire, c’est avancer
d’un mot, ou d’une phrase,
sur une ombre,
en nous-mêmes,
sans en venir à bout.
Posté 12 novembre 2018 - 01:50
la nuit dormir et se laisser aller
Et faire des myriades de reves
Posté 12 novembre 2018 - 03:59
Bonjour, Michel.
Dans ma lecture, les deux premiers vers suffisent,
se suffisent pleinement.
Ils tirent leur force de ce qui manque,
n'est pas écrit / dit.
Et renvoient au sujet Je ( auteur / lecteur)
' sans en venir à bout ', précisément.
Merci.
Hattie, merci : votre argumentation me convainc . "Less is more" !
Je vais retenir seulement les deux premiers vers, en supprimant même la conjonction "ou" . Voilà ce que devrait être la version définitive :
Écrire, c’est avancer
d’un mot, d’une phrase.
11/11/18
Posté 12 novembre 2018 - 05:28
J'aimais bien le ou de coordination
_ à l'oreille, une vague respiratoire,
séquentiel,
ça monte puis (ou) ça descend
_ sur le sens, un élément discret
de recherche. Qui inclut.
Un damier (avancer) sur lequel
Je
hésite
(je vois souvent les mots et les phrases comme des damiers, ou des mots croisés)
(mais ce n'est que ma lecture).
Hattie,
Votre analyse est très fine : j'aime beaucoup cette image du "damier", sur lequel "je" "hésite."
Je me rallie à votre point de vue : je maintiens, par conséquent, la conjonction "ou" de coordination :
Écrire, c’est avancer
d’un mot, ou d’une phrase.
11/11/18