La Poésie...
Ecrire ça ressemble au labourage d'une terre
avec un va et vient dans le champs d'une terre retournée
Ou le parcours de la plume du stylo sur la feuille de papier
Entre un sillon déjà écrit, et un autre sillon qui le suit après
Tout cela, ce que nous faisons sur le papier avec des sillons
C'est comme un paysan qui laboure avec une charrue un champs
Oui ! Les vers à l'origine, c'était bien ces sillons écrits dans un ordre
Et notre écriture, elle suivait tous les rythmes des vers sur la feuille
La poésie, elle est à entendre comme comme un art oratoire
Avec la scansion repiratoire des vers par le souffle
Qui sont liées aux respirations scandées de l'orateur
Les choix qui sont fait, ce sont des rythmes dans les mots
Un poète classique, il fait courament des alexandrins
Des vers qui sont susceptibles d'etre découpés en deux
Avec la césure à la moitiée du vers et la rime qui est sa mémoire
Les poètes modernes, Ils préfèrent les vers courts et rapides
Il n'est pas si facile pour un gamin de dire un alexanrin
Car lui, Il préfère nous balancer un texte en raffales
Il y a urgence pour lui, et il oublie la douceur de la poésie
Les mots deviennent ainsi des discours plus ou moins politique
Pourtant les tout premiers slameurs c'était bien des poètes
The last poets qui écrivaient tous leurs textes en alexandrins
Ainsi les discours étaient plus aimables et beaucoup moins violents
C'était un territoire nouveau, pour des gamins en quete de leur mots
Entre les poète classique et la modernité de ces jeunes slameurs
Il n' y avait que les supports qui différaient dans les choix
Peu de poètes classiques qui usent des médias bavards et puissants
Ils préfèrent faire des bouquins, qu'ils vendent assez peu et à des amis
Après l'oral, vinrent les gens de l'écriture, pour pouvoir mémoriser
Il s'agissait plus ainsi de se faire reconnaître dans un livre
Que de noircir une feuille de papier que l'on laisse dans un tiroir
Je sais de ces écrits poétiques, qui sont tout raturés avec des taches
A savoir que notre plume autrefois c'était une gravure de nos mots
Sur du papier blanc, lettres écrites serrées, avec ou sans rature
Il s'agissait de noter sur le papier une pensée qui est poétique
De nos jours, hélas nous oublions maintenant tous nos stylos
Et nous utilisons le clavier, avec un débit continu de mots
De plus il y a toutes les fonctionalités possibles de l'internet
Entre les choix innonbrables de choses diverses sur les réseaux
Entre tous ceux-là que nous choisissons, tout ce qui nous est permis ou imposé
La poésie, elle a commencé au début de sa vie par l'oralité
Puis elle a été, de toutes ces écritures faites sur du papier
De nos jours, notre poésie, elle devient presque une vérité incomprise
Ou plutot des choix inédits et toujours tous réitérés dans nos propres mots
La poésie ! C'est bien ce truc bizarre qui parle en nous-meme
Entre ce qui était et tout ce que nous revons pour demain
Le vieux François Villon savait-il ce monde où nous vivons ?
Pourtant il n'y a rien à rejeter de ses beaux poèmes d'autrefois
Paris le 12 novembre 2018