Esclave au charbon
Du coeur noir pour de bon
Où mon devoir l'a requis
Battu d'avance anéanti
Ce matin je suis parti
Gagner de quoi perdre qui
Pour le moi tenu au large
Se met au travail sur la piste
De l'homme qui n'existe
Qu'à peine à charge
Pour lui de faire l'effort
De claquer laborieusement
D'enfoncer encore
Les portes de l'épuisement
Le corps prodigue
De toute l'énergie
Qu'il dépense où il gît
À mourir de fatigue
À se tuer à la tâche
Au chômage d'un être
Où la vie ne se cache
Même plus de disparaître
POUR UN TOUJOURS DE REPOS
Débuté par chevalier dupin, nov. 14 2018 09:28
1 réponse à ce sujet
#2
Posté 14 novembre 2018 - 02:19
''Où la vie ne se cache
Même plus de disparaître''
Il faut craindre l'indifférence, partout.
- chevalier dupin et claus aiment ceci