La
Douce quiétude
Heureuse panacée
M'entoure, m'astreint
Dans le dilemme de la page blanche :
Les mots en sa compagnie
s'emprisonnent dans le cachot de mes rêves.
Dès que la nuit arrive
Avec son bagage de pensées venimeuses
Les prisonniers deviennent alors les maîtres
Au pays de l'orage qui gronde et du tonnerre qui gueule.
Alors
Quelques jours après
Quand la côte s'approche et que le vouloir revit
Les tout frais gouvernants despotiques rebaissent la tête
Repartent là où le son de la plume
Ne se fait plus entendre
Et s'enferment
Bien seuls
Dans mes restes de mauvaise fortune.
Que je voudrais les voir
Grandir sous des rayons de lumière
Plein de douceur
De volupté
Entraînant mes amours et mes conquêtes
Dans le sens de la marche !
Non toujours
Eux, se cachent
Quand ils veulent, et s'adviennent
Quand il ne faut plus.
Eh ! le blanc me va si mal,
Pourquoi tant de manières ?