Aucune réponse à ce sujet

[tim]

<p> </p>
<p class="MsoNormal blockquote" style="line-height: 125%; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 125%; font-family: 'Garamond','serif';"> <a class="asset-img-link" href="https://poezibao.typ...b28fa200c-popup" onclick="window.open( this.href, '_blank', 'width=640,height=480,scrollbars=no,resizable=no,toolbar=no,directories=no,location=no,menubar=no,status=no,left=0,top=0' ); return false" style="float: left;"><img alt="Franz Mon" class="asset asset-image at-xid-6a00d8345238fe69e2022ad37b28fa200c img-responsive" src="https://poezibao.typepad.com/.a/6a00d8345238fe69e2022ad37b28fa200c-100wi" style="width: 100px; margin: 3px 15px 5px 5px; border: 1px solid #969696; box-shadow: 8px 8px 12px #aaa;" title="Franz Mon" /></a>Franz Mon est un poète allemand né en 1926 à Francfort où il a toujours travaillé, chez un éditeur scolaire puis à lâuniversité. Il change son patronyme allemand Löffelholz en MON, palindrome qui lui évoque « MON NOM » en français. Enfant utilisé pendant la guerre pour aider à la défense anti-aérienne, il découvre la modernité artistique interdite par les Nazis en lisant une revue littéraire dans un camp de prisonniers des Alliés. Ses poèmes, proses et pièces radiophoniques combinent une concentration minimaliste sur un langage considéré avec méfiance, permuté avec virtuosité, ainsi quâune expression de lâhumain grave mais absurde. Proche du mouvement de poésie concrète des années 1950, moins connu que Ernst Jandl ou Oskar Pastior, il reste un solitaire radical croyant à une fonction critique de lâexpérimentation. Il publia lui-même dâautres expérimentateurs avec sa petite maison dâédition et participa au progressiste « Colloque de Nouvelle Poésie » à Bielefeld (annuel de 1978 à 2003). Comme artiste visuel il sâest spécialisé dans des collages à déchirures de photos et mots, ainsi que dans des modulations et superpositions de lettres isolées agrandies. Lâanthologie rétrospective de son Åuvre <em>Zuflucht bei Fliegen</em> (« Refuge chez les mouches »), éditée par le spécialiste de lâavant-garde Michael Lentz, offre un riche aperçu plein de surprises de sa longue carrière esthétique. En français existe un courageux livre bilingue de Franz Mon traduit par Heike Fiedler et Vincent Barras chez les regrettées éditions du Clou dans le Fer.<br /> <br /> <br /> <strong>Bibliographie<br /> </strong><em>artikulationen</em>, Neske 1959<br /> <em>ainmal nur das alphabet gebrauchen</em>, hansjörg mayer 1967<br /> <em>herzzero</em>, Luchterhand 1968 (roman expérimental)<br /> <em>das gras wies wächst</em>, Deutsche Grammophon 1969 (pièce radio sur disque)<br /> <em>fallen stellen</em>, Ramm 1981<br /> <em>Nach Omega undsoweiter</em>, Ramm 1992<br /> <em>Wörter voller worte</em>, Ramm 1999<br /> <em>Zuflucht bei Fliegen</em>, Fischer 2013 (anthologie)<br /> <br /> <strong>Traduction en français<br /> </strong><em>Ni sanve ni safran</em>, Despalles 2004, livre dâartiste en tirage limité, avec maquette de Johannes Strugalla et estampes de Jean-Claude Loubières<br /> <em>Tactique de mots</em>, Le Clou dans le Fer 2011, anthologie traduite par Heike Fiedler et Vincent Barras (bilingue)<br /><br /> <strong>Sitographie<br /> </strong>Petite <a href="https://www.youtube.com/watch?v=eabMr1V7HPU">vidéo</a> sur Franz Mon<br /> <a href="https://www.lyrikline.org/de/gedichte/einsilbige-eingriffe-988">Écouter Franz Mon lire</a> sur Lyrikline un poème où la litanie « plonger ses mains dans la cendre⦠» varie les qualificatifs de la cendre par un adjectif monosyllabique en « a » à chaque vers<br /> <a href="https://galerieakonzept.com/de/kunstler/franz-mon/">Åuvres visuelles</a> de Franz Mon<br /> <br /><strong>Jean-René Lassalle</strong><br /><br /><br /></span></p><img src="http://feeds.feedburner.com/~r/typepad/KEpI/~4/3fmeJ-j256I" height="1" width="1" alt=""/>

Voir l'article complet