Mon printemps d'automne je revis
Douce mélancolie vierge
Je me reconnais en toi
Mon amour d'antan je te revis
Il ne fallut plus de peine
Pour nous rassembler encore
Mon anti-poème je n'oublie
Que jamais nous pardonnions
Que par tes yeux j'étincelle
Mon pourpre soleil je ne grandis
Plus que par ta grâce grande
D'une éternité d'humanité