La campagne me manque
Aussitôt je plonge dans un récit bucolique
Un appel inquiétant de ma banque
Vite je me rassure grâce au conte le plus chic
La médiocrité me pèse comme une enclume
Soudain je me soulage au talent d'une plume
La solitude est pire qu'un pot de colle acrylique
Tout de suite j'adhère au feuilleton romantique
Je ne peux plus continuer ainsi à vivre
Immédiatement j'échange ma fin contre celle d'un million de livres
Dans les geôles de l'ennui l'habitude me torture
Au roman libérateur prestement je m'aventure
Et qu'un peu pour voir un dieu s'imagine me tenir à l'oeil
Sur l'instant je le soumets à la fantaisie d'un recueil
Mais après de tels vers pour que je m'aime poète ai-je d'autre choix
Que de filer là dans l'urgence extrême de lire en moi ?
POÈME EN UN CLIN D’ŒIL À LA LECTURE SALUTAIRE
Débuté par chevalier dupin, nov. 28 2018 08:30
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 28 novembre 2018 - 08:30
#2
Posté 28 novembre 2018 - 08:54
Poème très touchant par sa forme et par son fond, les mots coulent de manière très fluide
- chevalier dupin aime ceci