Venus des quatre points-de-côté cardinaux
Avec leurs songes bleus et leurs grands plastrons jaunes
Pour saccager Paris de leur beau vol synchrone.
Les gros-becs, les vazas , les aras cardinaux
Ah, les beaux perroquets, ah, mes frères de rêve
Les pue-du-bec, les vas-y, viseurs de carreaux
Venez , cassez, volez, brisez tous les vitraux.
Vandalisez tout, servez -vous dans les bistrots.
Révol(e)tez-vous, manants, ô, moineaux à couronnes,
Il faut ravager cette France où les gens crèvent.
La France est une cage aux perroquets aphones.
Avec leurs griffes ils ont caillassé sans trêve,
Avec leurs plumes bleues et leurs beaux plastrons jaunes
Ils ont recoloré la capitale atone
Ils ont rectifié la capitale asynchrone
Avec l' Occitanie, la Savoie ou la Nièvre.
Eux qui viennent d'Amazonie , près du Cantal,
Leur vol s'est posé sur la place de l'Etoile;
La leur est trop mauvaise, ils se cherchent un fanal,
Comme un signe d'espoir, aurore boréale.
Mais leur arc de Triomphe restera bancal
Malgré leur rêves écrits sur leurs plastrons jaunes.
La France est une cage à perroquets aphones.
Ils devront retourner au pays de Cambronne
Etre taxés, se taire, eux, qu'on contraventionne
Comme ça, pour rien, sans voir qu'il y a maldonne,
Etre radarisés, se taire, de Biarritz à Beaune
Ne voir que plastrons noirs ,de la Garonne au Rhône
Etre fliqués,se taire, été, hiver, automne,
La France maintient tous ses perroquets aphones.
L'invasion des perroquets jaunes à Paris
Débuté par Hubert-Albert Clos Lus, déc. 01 2018 11:43
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