Lentement, la blancheur de l’aube sur ta peau
Esquisse près de moi ta silhouette naissante
Sous les toits amicaux de la chambre accueillante
Où ton corps apaisé s’abandonne au repos.
Quelques instants plus tôt, je me suis éveillé
Aux accents impromptus d’une pluie matinale
Qui versait à mes sens la promesse automnale
De l’ambre langoureux de tes cheveux mouillés.
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Convoquer une plume au pâle éclat du jour,
L’imaginer un temps caressant tes bras nus
Puis la plonger au suc des instants devenus
Un souvenir précieux à chérir au retour.
Glisser sur le papier les pleins et les déliés
De quelques mots rimés en offrande votive,
Ajouter une page à la vivante archive
De la route enchantée de nos âmes alliées.
