Ce soir insatiable
À peine reconnaissable
Littéralement la poésie me bouffe
Et ça ne m'enchante guère
Son appétit là est si vulgaire
Qu'elle va jusqu'à pousser un ouf
De soulagement de l'abîme
Qui me la rend si vorace
Au bord de la profondeur de la rime
Une éternité de beauté disparue
Salement qu'elle passe
À me manger tout cru
Le coeur avant le cerveau
Cerise sur son gâteau
Avec en dessert le fruit
De la réflexion qu'elle pourrit
Finalement ce vers est dans ma pomme
Et ça me troue la peau comme
Si j'étais passé au bas mot
Verlaine par les armes de Rimbaud
CRÈVE-COEUR DU PSEUDO-POÈTE
Débuté par chevalier dupin, déc. 05 2018 11:12
2 réponses à ce sujet
#2
Posté 06 décembre 2018 - 04:08
Qui trébuchant sur un mot, n'arrivant pas à porter son poème, n'a jamais penser à en finir une fois pour toute?
- chevalier dupin et M. de Saint-Michel aiment ceci
#3
Posté 06 décembre 2018 - 07:10
Heureusement il reste le noyau.
Pour repousser
- chevalier dupin aime ceci