#1
Posté 08 décembre 2018 - 01:04
entre les murailles des jours
Combien sont riches ses atours
au fil de son obscure danse
Le temps s'effondre en vos poussières
Ainsi dit-il incognito
pour qui préfère tel château
de sable aux royales prières
Sous le velours noir du désastre
son regard abîme d'oubli
traque en nos fièvres l'hallali
que baigne le halo d'un astre
Ne serait-il ici le maître
Ne coucherait-il dans nos draps
Hélas s'efface entre nos bras
l'ombre qui doit tôt disparaître
À l'évidence au labyrinthe
où la beauté va s'effeuillant
il compte les points Et riant
nous fait vomir miel et absinthe
À l'horizon le deuil rougeoie
Une heure encore et c'est la nuit
de nos tombeaux Vivre s'enfuit
Mais d'Amour fuse un ciel de joie
- Dad Allaoua, Jped, Julien Hoquet et 3 autres aiment ceci
#2
Posté 08 décembre 2018 - 04:20
L'Amour vient au dernier vers racheter la mort, me semble-t-il?
- Dad Allaoua et M. de Saint-Michel aiment ceci
#3
Posté 08 décembre 2018 - 05:23
L'effraie au poing le deuil s'avance
entre les murailles des jours
Combien sont riches ses atours
au fil de son obscure danse
Le temps s'effondre en vos poussières
Ainsi dit-il incognito
pour qui préfère tel château
de sable aux royales prières
Sous le velours noir du désastre
son regard abîme d'oubli
traque en nos fièvres l'hallali
que baigne le halo d'un astre
Ne serait-il ici le maître
Ne coucherait-il dans nos draps
Hélas s'efface entre nos bras
l'ombre qui doit tôt disparaître
À l'évidence au labyrinthe
où la beauté va s'effeuillant
il compte les points Et riant
nous fait vomir miel et absinthe
À l'horizon le deuil rougeoie
Une heure encore et c'est la nuit
de nos tombeaux Vivre s'enfuit
Mais d'Amour fuse un ciel de joie
L'octosyllabe des rondeaux et des ballades, d'une facture impeccable, confère une grande noblesse et un grand éclat à cette méditation sur la Mort, incarnée dans la figure grand siècle du Deuil.
L'octosyllabe des rondeaux et des ballades, d'une facture impeccable, confère une grande noblesse et un grand éclat à cette méditation sur la Mort, incarnée dans la figure métaphorique et grand siècle du Deuil.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#4
Posté 08 décembre 2018 - 06:44
Exactement: et il vient aussi la vaincre.L'Amour vient au dernier vers racheter la mort, me semble-t-il?
Merci pour votre lecture.
#5
Posté 08 décembre 2018 - 07:01
L'octosyllabe des rondeaux et des ballades, d'une facture impeccable, confère une grande noblesse et un grand éclat à cette méditation sur la Mort, incarnée dans la figure métaphorique et grand siècle du Deuil.
Un grand merci pour votre commentaire.
#6
Posté 09 décembre 2018 - 08:18
Le dernier mot revient toujours à la force du bien et de l'amour
Merci pour ce magnifique poème
Amitiés
- M. de Saint-Michel aime ceci
#7
Posté 09 décembre 2018 - 12:31
Il faut toujours espérer que l'amour aura le dernier mot.Le dernier mot revient toujours à la force du bien et de l'amour
Merci pour ce magnifique poème
Amitiés
Cordialement.
#8
Posté 09 décembre 2018 - 04:55
un magnifique poème et une maîtrise impeccable de la langue française, un bonheur de lecture !
D'après Jean Giono :"le poète doit être un professeur d'espérance", et c'est ce qui s'inscrit si bien dans la profondeur de votre poème. Merci.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#9
Posté 09 décembre 2018 - 06:31
Un grand merci pour vos paroles qui me touchent infiniment...un magnifique poème et une maîtrise impeccable de la langue française, un bonheur de lecture !
D'après Jean Giono :"le poète doit être un professeur d'espérance", et c'est ce qui s'inscrit si bien dans la profondeur de votre poème. Merci.
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