Le silence devient lourd quand la parole reste muette parmi la foule si bavarde à ne plus entendre même son égoïsme aveugle.
Je voudrais crier malgré ce si long chemin pour rompre le néant qui vient m'entourer d'une angoisse sans savoir recréer l'image d'un instant pour croire encore la vie présente. Puis abandonner la discrétion qui paralyse les mots devant la lueur d'un jour nouveau qui avance encore l'espérance d'un voyage du regard intérieur découvrant enfin l'âme de la vie.
Un sourire si pur illumine la profondeur secrète du chemin dont le détail n'ose pas apparaître, uniquement dans le flou de la poussière de mes pas devenus lents, cherchant cette lumière enivrante de l'horizon céleste. Là, pourtant commence à s'entendre l'énigme d'une si douce musique qui m'accompagne vers ce passage plein de claire note,infinies et éternelles. Enfin savoir prendre une main tendue et pleine de reconnaissance; savoir quitter tous ces paysages tant aimés malgré la pesante solitude des années où déjà s'oublie un dernier souffle ivre de folle liberté.
JP D'ILLIBERIS
Le 9/12/2018
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 09 décembre 2018 - 04:06
- M. de Saint-Michel et claus aiment ceci
#2
Posté 09 décembre 2018 - 05:19
votre poème me fait un peu penser à la chanson de Léonard Cohen reprise en français par Greame Allwright :" L'étranger".
#3
Posté 09 décembre 2018 - 06:39
Silence et solitude: ils peuvent être sombre prison ou passage vers une lumière...