Le torche-cul entre ses doigts
Face au vieux barbon qui se penche
La cendrillon casse du bois
Sur ses prières du dimanche.
« Toi qui lavas les ripatons
De chacun de tes Douzes probes
Penses-tu que pour leur pardon
Tu blanchirais leur garde-robe ? »
Devant son verre à peine bu
Au milieu de tous ces ivrognes
Contre l'Autre charlot barbu
Le béotien se met en rogne.
« Toi qui – pour ton dernier repas –
Débouchas un côtes-du-Rhône
Il paraît, dit-on qu'Ici-bas
Le gros bleu ronge les neurones. »
Reboutonnant son chemisier
Après la meute carnassière
La putain entraîne au brasier
Dieu le père en vile sorcière.
« Toi qui fis don de ton corps pour
Un Salut sous d'heureux auspices
Jadis, savais-tu qu'en retour
On encoure la chaude-pisse ? »
Et boit-sans-soif, bonne, goton
Gelèrent les quais de leur peine
Peut-être au ciel les juge-t-on
De ne pas célébrer la Cène.