2 réponses à ce sujet

[William Valant]

Le Feu volé (pensées sombres et déchéance)
 
Prométhée son mythe celui de la science
Volée ; comme si le pouvoir de connaissance
Est aux dieux réservé ? Fi ! il nous a porté
La lumière et pour l'entière humanité.
 
Car qui d'autre aiderai l'homme si mal conçu,
Désarmé, fragile, devant tout danger, nu,
Lui, prisonnier du cercle étroit de ses journées,
Qui tente, pleure et crie sa peur d'être blessé.
 
Cest sa force l'amour, c'est son infirmité
Cachée dans ses formes. Quand il est entouré
Il prend confiance il aime et croit être comblé
Comme un homme heureux a une femme au foyer.
 
Il voit dans l'âtre en feu divin l'amour brûler
A la douce chaleur des flammes apprivoisées
Il se repose en dieu se plait à se pâmer
Bercés par ses rêves pensant être sauvé
 
Mais sur Terre tombé tout peut lui être ôté
Amour femme amitiés ... Alors tel Prométhée
Au rocher de la vie son corps est exposé
Il meurt face au vide qui peuple ses journées.
 
Chaque jour l'inconnu, les doutes, ce qu'il pense
Les combats acharnés, toute son existence
Torturée, ses ancêtres, leurs peurs absorbées,
Tout revient comme un rapace pour le manger.
 
Son esprit voile la nature et ses beautés
Sur sa douleur se centrent toutes ses pensées
Par sa lutte obstinée à tuer ses espoirs
L'homme incarne l'aigle autant que le Prométhée.
 
[William Valant]

[M. de Saint-Michel]

L'homme: bourreau de lui-même?

[William Valant]

Oui parfois. Inutilement !
[WV]