Cahier 2018-….été
Amour et cocaïne ?!
« Le commencement est un moment d’une extrême délicatesse. »
Le ciel bleu, des visages hirsutes trahissent une pensée violente.
Je l’embrasse.
Dernières danses, derniers chemins !
Le rêve de patience des bêtes. Les joncs que le vent caresse.
La solitude, ancienne demeure.
Que regarde-tu ?
Nouvel été. Et l’amour, la jouissance du corps !
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Tu ne sais rien
Tu penses le silence comme quelque chose d’éloquent !
La fatigue, le rebord de l’amour
Rêves électifs !
Ton visage brule.
Le corps harmonique sous le ciel !
Puis une obscurité insondable.
Ce néant si proche. « Je n’ai pas peur ! »
Aimer, être aimer et finir
Des heures, des rêves anxieux.
« La vie est un glaçon avalé de travers » Artaud
Comme ce monde se lasse de devenir, se méfie d’exister.
« Alabama. Coltrane »
La sagesse de refuser. Combien me faut-il encore de silence ?
J’admire le rêve électrique et tamisé d’une lampe.
Mon âme sous le halo d’un lampadaire.
Mains, ombres de mains qui ne cessent de toucher.
Cette jouissance de s’ouvrir, d’halter.
Au-delà.
Par lui !
« Le génie c’est l’enfance retrouvé » !
Il y a aussi cette douleur liquide, ce monstre qui ruisselle en toi.
Peut-être en auras-tu assez de rire ?
Que veux-tu sans cesse, constamment ?
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Avenir ensemble !
« Le sens de la vie c’est qu’elle s’arrête » Kafka
Tout ce que tu veux c’est le silence etc…
La vie sans méthode
De blanches endormies qui se referment. « ? »
Que j’avale ton souffle !
que j’avale ta semence !
Peut-être une demeure dans un clairière ou de vieilles églises prises par l’hiver.
Ton cœur. Dressé !
Miles Davis
L’été dans la musique noire, le gout de ta sueur.
L’habitude d’être à ce moment solaire.
Tu sais aussi que cette existence nous saccage.
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Le monde comme un cœur
Je rêve un enfant qui rêve
Sans trouver cela, cette spontanéité juvénile, nous nous vengeons en cherchant la beauté
Beethoven : neuvième symphonie.
Un jour comme un autre
Nos cœurs ont échoué !