J’aime de ce bas bruit la douce cantilène,
Une lueur de lampe au coeur froid de l’hiver
Où vos regards en paix aujourd’hui comme hier,
Ensorcèlent la nuit et bercent les sirènes.
Caressant les écueils, vous alliez par les rues,
lorsque vous sillonniez contre les arrogances,
Ces gran'voiles tendues au mât d’inabondance
Savonné d’infortune, ô Cocagne perdue !
Et les jours s’écoulaient parmi les fumerolles,
Et l’oripeau clinquant aux ors d’un gynécée
Ainsi qu’une ombre panse un double pomponné,
Le doigt d'honneur bandé par une poupée folle.
Il serait une terre au milieu des rocailles,
Comme celle où les dames battaient les pavés,
Et ces jambes de bois auront tant emblavé
Votre plage de sable à dix sous de mitraille,
Pour unique richesse…Belle et grande espérance.