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lunettes noires pour dernières étoiles (journal)


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#1 l'enfant chien

l'enfant chien

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Posté 21 janvier 2019 - 05:32

27 décembre 2018

 

1

 

Le bip du téléphone, le temps nuageux et froid.

Durant quelques jours je marche à tes côtés.

Je te raccompagne chez toi après nos jeux. La ville que nous traversons est un animal blessé.

Je ne compte pas les cigarettes que je fume.
je te fais part de mes angoisses.

Ce qui donne sens à un homme, ce qui un jour l’abat

///

Les échanges entre les trois personnes deviennent automatiques, langage de reparties. Celui qui souffre. Celui qui réduit la valeur du monde.
je jubile, je m’inquiète.

Que penseras tu de tout cela dans 20 ans ?

Le temps est gris et froid
je réponds à tes messages.

Ou allons-nous ?
 

///

 

Ci gît un vieux refrain, une plainte agressive !

je ne garde que le pathétique.
l’expression.

A intervalles. Bip du téléphone.
Temps nuageux et froid.

On s’inquiète comme notre temps nous y invite.

La solitude dans l’intégrité du corps comme refuges

La nuit à Perpignan après la pluie sexuelle.

Je ne suis pas seul

 

 

2

 

 

Juke-box : i shot the sheriff. Studio st Hippolyte.

Après quelques fumées délicates. L’amitié et l’habitude du langage certains soirs.
Entre nous.
je cherche une sorte de climax à notre amitié.
Comme d’autres un orgasme. Rassurant.
Pour cela nous pouvons fausser nos sentiments.
On se cherche, on s’esquisse.

-découvrir les personnes jusqu’à un certains point-

Déception au-delà. Étonnements.

Le toit des rues est un monochrome bleu. Je rentre chez moi, à Perpignan.

« Sur les falaises de marbre » de Ernst Jünger.

Le pays d’Alice au Pays des merveilles !

Bientôt la limite.

-je me souviens de tout ce qui râle et jouit en toi. –
le beau jeune homme en tendresse pornographique.

fin de matinée.

 

3

 

Je lui crache un peu au visage. Parce qu’il est secret à lui-même.

Nuit du 29 décembre.

Choisir de dormir, de rester éveillé.

Ces moments de solitudes sont précieux, confortables.

Tout ce qui repose sur du verre, sur un petit troupeau de mots.

On les aime, on se respecte. On ne comprend rien à leur vie, à leur enthousiasme.

« Les autres sont la maladie mortelle. » /le désespoir

Être à leur côtés, les amis, les hommes. Prendre ses distances.

Ne pas sacrifier à l’instinct animal de s’agglomérer.

Sans désirer la solitude, faire chambre à part, quitter la table de jeu.

 

4

 

La ville est une grande nuit
des néons au chevet de …
je me rappelle si peu de choses
ton âme s’écroule sous les applaudissements.
embrasse le chien fou.
l’amour sous une pluie battante.
 

 

5

nuit 1 janvier 2019

A cette heure, cette année. Ça commence  !

La nostalgie, celle de retrouver l’émerveillement.

Ses choses devenues banales

Il est facile de ne pas avoir peur.
Une fois concilié avec soi.
Une fois posé la peur d’être seul.

Je pense à mes amis, à ceux qui m’accompagnent.

Je fréquente le monde, lieu de l’absence.

Le monde : valeur cardinale de ce temps : la patience.

Le monde : le spectacle lisible.

Ne pas appartenir, ne pas mourir

Se lier, se faire à l’idée de finir.

Je suis surpris d’effleurer la surface du miroir

L’air froid et l’amour de ma vie.

Jeune homme

Aussi bien après seul, seul à pleurer

Une griffe sur le visage.

Continents et halo pour expression

Tout laisser là de mes bras qui se refermaient sur toi

L’avenir
la peur

De nouvelles manières de faire et de pleurer

Vivre et écrire comme neuf

L’espoir et le mirage

4.59

« Vers l’avenir immense de la banalité »

Lunettes noires pour dernières étoiles !