« C’est pour cela que tu portes le nom de sky : tu changes sans cesse ». (« Sky », film de Fabienne Berthaud, 2015). C’est cette impermanence même qui constitue le ciel, il est mouvant, incertain, fluide – comme l’amour – et c’est de lui que nous viennent, pourtant, l’ombre et la lumière.
C’est du ciel que dépend la douceur de l’air, ou son âpreté, comme notre vie est, elle-même, un ciel, mais, aussi, un fleuve, un feu, une terre, dont les plus infimes particules sont de la même composition chimique que les étoiles, car notre vie, ce ciel, ces fleuves, ces brasiers, cette Terre, l’encre même de ce poème, viennent de l’infiniment petit, de l’évanescent, – et y retournent.
24/1/19
"La blancheur" (20/1/19). Tous droits réservés