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Portrait d'Ophélie-Minotaure


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#1 l'enfant chien

l'enfant chien

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Posté 08 février 2019 - 04:52

Des nuits dans le ventre de ton rire Ophélie !

L'amour au noir après mon innocence, des visites...enfin...dernières fleurs. Coupées.

De celles que l'on fait brûler lorsque je relis tes mots.

Te quitter ici, retrouver ton appétit dans un monde incendiaire. J'ai aimé tout cela. La surprise de te savoir défunte, rebâtie alors en minotaure...et par tous aimer !

Ce monde sait ton ancien portrait de noyée ou on lit de grandes choses, de ces choses comme des sentinelles et le cœur sous la forme d'un mirador.

Le visage d'avant le monde et tout ce qui joue en toi : la lumière cassée et les fils d'enfants.

Il a bien fallu qu'on exagère ton rire et cela jusqu’à la démesure.

 

 

Je quitte tous les secteurs de l'apparence. Enfin je sais mentir !

Les tapages d'avant sur ta porte, des amants aux corps neufs que je regarde.

Sans rien y faire nous sommes happés.

 

Rends-moi un corps de juillet, la saison sans limites ! Donne-moi de cette grande vertu, l'absence. La nuit ou tout est à faire, se devine à peine. Le crépuscule mange mon visage.

T'aimer encore, oui !

Oui !

 

J'ai habité un appartement au carrelage rouge. Je dormais sans le sommeil et sans le rêve. Le jour ravageait mon visage. J'ai pu sourire, me délimiter et la ville pendue en été pour mes bras.

Ils ont franchi chacun des élans de ma mémoire, m'ont offert à boire des liqueurs.

Je ne savais pas où descendre, ou m'arrêter

Je ne t'ai pas revu depuis longtemps

La saison, le visage a des kilomètres.

 

Le courage d'être monstrueux.

« Regarde, de tout tes yeux, regarde » mon enfant fendu par l'été.

Grande route pour tes journées d’écolière. Tu devenais sans avoir la lâcheté d'y perdre quelque chose.  Tes souvenirs ont l'errance des soirs, des nuits, aujourd'hui de ténèbres.

Alors plus monstrueuse encore, tu déchires une part de l'aube.

Ces nuits là

Ce que j'écrivais de toi

Ce que je devenais !

 

La nuit fait autour de toi un grand cercle ou tu ingurgites la beauté animale. Dépourvu de cœur et le talent d'être ouverte.

 

Repose toi tête nue de ton corps.

 

Bien trop de ce que je suis t'es emprunté Ophélie. Les atouts mineurs et passifs du corps et de l'âme, surtout du corps que l'on voudrait oublier, juste songer.

J'aime la vitesse avec laquelle tu te défais

Nos incursions amicales dans un no man's land.

Une passion respirée.

Tout demeure. Ce monde à genoux par toi Ou bien chaste veillé hospitalière.

Te parler encore ?!

M’envoyer ton acte de décès ?!

Et ne pas t'arrêter, rire et marcher sur le visage de foules entières !

 

« Durez comme des collines » dis tu

Comme des cabarets, des lèvres et des orphelinats déjà si précieux !

Son vertige d'aimer sous le lys

Tout entier cela me fait corps et histoire

Il s'est mis à pleuvoir des images pour tes vies antérieures.

 

Dans d'autres villes avec leurs noyades habituelles ou je dors encore

Nous connaissions des lois vulgaires et au milieu de celle-ci des instants rares.

 

Avant de tomber sans savoir que tout est plus grand que ce que l'on imagine.

Avant de te reconnaître, de te connaître partout, je croyais en mes frères.

Me sourient, d'autres fois me narguent.

De l'alcool de feu pour tes lèvres de bêtes nouvelles.

A trouver d'autres choses. Même la solitude.

Ce qui se fait, se défait et pourtant croit toujours se tenir là, identique

Maintenant quelques leçons avec la vanité !