Quand le cours de l'Histoire est volontairement
Tronqué, truqué, qu'un faux-sens en devient le prisme,
Alors, l'Histoire n'a plus de sens pour les gens
Les valeurs ont changé, les mots sont comme absents
Et surgit la question de l'antisémantisme.
La perte de repère est telle que l'Orient
se perd dans tous les sèmes qu'il resème au vent.
Les pays ont tant changé de propriéterres
Qu'on sent l'acuité de l'antisémantisme.
Les Romains assassins-Jupiter sur le Temple;
La statue du Kazakh -qu'il faut que l'on contemple;
La Tuerie de Nankin- qui n'a jamais eu lieu.
Les Khmers rouges- qui décident l'année Zéro.
Le Viêt-Cong qui renomme la ville HoChiMinh
L'antisémantisme est prégnant dans tous les lieux.
Les gens voudraient retrouver le vrai sens du Beau;
Mais c'est l'antisémantisme qui détermine.
Le forçage du Sens précède les empires;
Le Sens forcé devient ensuite Histoire à lire.
Il faut répondre un jour à la question du sens
Qui est souvent abscons, qui est toujours abstrus
Pour relier l'historien à l'homme de la rue
Mais le sens perverti, au Tibet ou en France,
Fait sentir les raisons de l'antisémantisme.
Seul le poète clair pose les fondations
De l'interrogation sur l'antisémantisme.