Petit plagiat pervers
Comme je descendais à la station Réaumur Sébastopol, je ne me sentis plus enfermé dans un swiming pool, enfant dans un monde délirant plein dans la mégapole, petit moustique sans moustiquaire fraicheurs des pôles. J’étais porteur de coton frais et d'une flanelle grise, des nanas radieuses, de celles-là dont j'étais épris...J’allais de ci et de là, sans destination qui soit précise, je regardais ces filles avec leurs sourires rouges cerise. Là ! M’ayant collé là! Sans espoir de révisions et sans remords, je mordais le ciel, et je criais très fort à la vie à la mort ces chiennes du hasard, m’ayant laissé tout seul à bord, et je criais: où es tu donc ?mille milliard de mille sabords.
Capitaine du bateau, je commandais à des marins tous ivres, secoué par les presque riens, du mauvais temps et du givre, je décrivais et j'écrivais, chaque jour dans un tout nouveau livre, enfant surréels. Je savais certainement quelle était pour moi la marche à suivre dans tous mes choix, les nuits si sombres je naviguais sans peines entre tous les anges et aussi les démons.
Tandis que le jour, je marchais entre hier et demain, entre l'aval et l'amont je tournoyais sans cesse, Entre ce que j'aurais dû être, dans un monde sans nom, je devenais le chien du hasard, cassant sans cesses, tous les mots de Hamon le chef des socio-bavards. J’étais le capitaine d'un navire fou, avec des marins ivres et qui n'étaient pas marrants, en consultant le hasard et les horizons, chaque moment tout en naviguant, là j'ignorais le moment et le comment, Tout en marchant et tout en écrivant, dans le livre de bord. Croyant voir bâbord ou tribord sur le navire branlant et ils m'ont laissé descendre là où je voulais, c'est-à-dire a Réaumur Sébastopol, je ne savais plus où aller, ni comment faire maintenant, avec toutes mes heures de vol,
Je relisais le gars Arthur. Oui ! lui il me parlait de son lointain départ, et sa vie, son envol, j'irais sans doute un jour le rejoindre quand je serai celui-là a la tête bien folle jeune je choisissais toutes mes ivresses et alors je conduisais des petites barques, bien fragile set pas vraiment connues, en naviguant entre des riens. En vieillissant je connais de plus en plus de vieux roublards avec des langues trop agiles et ceux là ils envahissent le bateau, de leurs ivresses de pouvoir, des mandatés malhabiles et sans vrais rêves .Il peut surement peut-être ce politicien, choir ou déchoir, sans un vote qui soit vraiment stérile j'ignorais si les érections, elles seraient saillantes et le résultat plutôt saignant,
Je me laissais choisir, pour le rire éclatant qui nous rends le suffrage amusant et fort étonnant tandis que les grognons, fuyons et gougniaffions, ils restaient seuls mais insuffisants, j'étais porteur de bulletin sur un bateau, tout ivre et tellement remuant. électeur pervers? Puis-je un peu parler de ces élections présidentielles qui sont incompréhensibles ? entre ce qui est un vrai vote, c'est un suffrage qui est un délire qui soit irrépressible, je ne doutais pas du poème de Rimbaud ! je craignais seulement que cela soit possible, est-il plus fou de voter, ou bien de n'écrire que des choses très idiotes qui soient toute irrésistibles ? De ces mots si incroyables
Paris le 24 février 2017 et mise en page 23 février 2019 en format condensé