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Au-delà des viscères, de la chair et du sang
Au-delà du froid, de la solitude, et du vent
Au-delà de notre incohérente mais naturelle position
Nous recherchons une inaltérable aurifère condition
La musique, l’amour, élargissent l’espace
Qui de nos tourments de notre éphémère existence folie efface
A la pesanteur de nos souliers boueux pris pour élégants escarpins
Elles donnent légèreté d’hirondelle et folie de lutins
Amour délices et orgues conjuguent à tous les temps
La primauté de la joie retrouvée à l’abandon d’une mélodie d’un chant
La musique enrichit amplifie les sentiments
A l’orgueil à l’ego elle substitue communion cosmique
Et antalgie d’un baume universel
Arabesques d’un vol d’hirondelle
Saveur et parfum d’un pain sorti d’un fournil
Chauffé aux essences du bois d’amour de Pont Aven
Mourir sur une musique choisie c’est s’évanouir
Lentement sur des vibrations éternelles accompagnant
Nos atomes dans l’intemporelle dimension du temps
La musique c’est la vraie conquête spatiale qui nous fait atteindre les étoiles …
