On vit sans nous rendre compte
On vit sans nous rendre compte
De l’absurdité ridicule de l’existence
Ou demeurer toujours prompt
À partager l’idée d’indépendance
Sans laisser l’ignorance couvrir
Nos esprits par l’ombre des doutes
Terribles, ou essayer d’amoindrir
Les souffrances qui envoûtent
Complètement les gens opprimés ;
Sommes-nous des êtres humains
Dont l’orgueil essaye de décimer
Les roses qui embellissent le chemin
Le plus court menant à la sérénité
Sans ignorer le brouillard des soupirs
D’épuisement qui cache la malignité
Des tueurs fondant les empires
Du mal sans se fortifier par la raison,
Ou voir dans la clémence du ciel
Le moyen épuisant la combinaison
De lancement du projet démentiel,
Qui plonge le monde dans l’océan
Souterrain du sang et de larmes,
Pour nuancer les propos malséants
Et le bruit incessant des armes.
Dad Allaoua