Le jardin, et la rose
Je vous le dis là, il est plus bien plus important
De sentir cette odeur suave, insistante qui persiste
Palper du regard ses pétales de soies toutes colorées
Se piquer à ses épines et saigner d’un sang rouge
Voir sa couleur, qui est subtile ou toute rêvée
Goûter sa saveur, un goût âcre et légèrement sucré
Entendre le vent la caresser dans votre jardin venté,
La beauté d’une rose reste éternelle et mémorielle
Il faut l’admirer, la regardant évoluer bien sagement
D’un bouton à peine formé, elle s’épanouit et mûrit
Elle exhale alors toute sa sensualité d’une fleur avenante
Elle dure peu, elle se fane vite, et elle meurt en un jour
Cette fleur unique, un défi pour les poètes depuis toujours
Plutôt que d’essayer de la décrire et de la réinventer
Aussi bon poète et qui que l’on soit, c’est un être vivant
Je sais de ces fous matheux qui rêvent et qui oublient sa réalité
Mon dessein, celui de mon esprit, c’est de décrire cette rose,
Ce qui revient à dire, je vous le dis et je le répète encore
Que la réalité de cette rose, elle est beaucoup plus grande.
Et elle est ainsi plus belle, plus inaccessible que mon poème
Tous les rêves que tous les hommes, ils ont faits sur celle-là
Ce ne sont que de les tentatives qui restent encore imparfaites,
Pour parler de cette réalité embrouillée et bizarre où nous vivons,
Une réalité qui est faite de multiples roses et des millions de poètes
Bruno Quinchez Paris le 8 août 1997- 25 avril 2016
Là ! je vous mets en pièces-jointes
une photo de roses groupées
à divers moments de leurs évolution