A Christine
Sur ton visage, accroché, un sourire,
Et dans tes yeux, toutes larmes dehors,
Tu ne peux plus cacher tes soupirs,
Mais dans ton cœur ils valent de l'or.
Ton homme, si gai, si tendre, si inquiet,
Avec qui tu savais si bien vivre auparavant,
Ne te laisse pas de regret,
Mais souvenirs " du bon vieux temps".
La vie est courte et sauvage,
Elle nous prend, donne, et reprend,
Mais savais-tu qu'avec l'âge,
Le Ciel prépare ses présents ?
Le ciel d'azur de ce printemps,
Qui voit ployer l'homme courageux,
Et subir le poids du temps.
Mais il n'empêche , son Esprit,
A la fois si présent, et à la dérive,
Bien vivant continue sa Vie,
A en mourir d'amour
ET dans l'azur de l'aube claire,
Il retourne, nu, à la Maison,
Dans la miséricorde et la lumière,
Se revêtir de blanc…
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