Fa aigri et supérieur majore les plus grandes notions d’estime musicale, se sens fort sans ses dièses et s’offre majeurement un bémol capricieux et déconnant. Il équarte le si si sciemment silencieux, systématiquement sirupeux ou siphonné, abjure le silène en sirène bellement sinistrée. Mais si n’est qu’une marche, qui, quand elle est altérée, devient lieu privilégié au fantastique do dièse mineur, le père fondateur de la musicologie, le génie des notes, le patron criant d’un univers d’harmonie. Il est terrible avec ses robes noires si sombre que les yeux sont dévorés par son ventre, terrifiant avec ses mèches rebelles, si proche du do que tout le monde connait, mais trop lointain sont ses accords démoniques pour qu’on l’écoute aisément ; et seul Bach ou un fou pourra goûter à son frère majeur. Il enrage mais seulement accepte l’indolore mi bémol, médium selon les envies, parfois oriental ou latin, ses trois altérations sont l’équilibre dans la forêt marécageuse de la musique. Marécageuse oui, et cela pour une seule raison : si le do dièse domine, le fa dièse culmine dans hautes œuvres du mépris et de la fausseté, du piège méprisable et ridicule, pour qui loup quinté et fête picarde sont les seules occupations. Parfois viennent l’écouter, quand il regrette une vie meilleure, sol et mi, les deux psychologues grégoriens qui ont eu fait quelques dégâts, et qui par la se sont repentis, par la force lacté du par seconde métronomique.
musicâlement philtre
Débuté par gab, avril 15 2019 07:14
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