Je sens que la fin approche
Je sens que la fin approche
Hier j’étais un être confiant
Et exempt de tout reproche
Aujourd’hui un souffle haletant
Fait sonner la lourde cloche
Transparente sans battant,
Dans la tête rôde un spectre
Angoissant, la vue se rétrécit
Les rides me changent en piètre
Comédien, les propos imprécis
Me forcent toujours à paraître
En homme à caractère indécis ;
Tout me devient inconnu,
Au-dessus de moi, le ciel bleu
Se couvre des nuages diffus
Je sens qu’un monde invisible
Génère des bruits confus,
Dans ma tête des images
Ravivent un cœur affermi
D’un enfant en bas âge
Faisant parler les tatamis
Par l’indomptable courage
Qui défie les tsunamis.
Dad Allaoua