Quand vient se taire le bruit des armes
Comme à l’issue d’un grand vacarme
On entend mieux le son des cloches
Qui pleurent ensemble à grosses larmes
Qu’au mois de mai tous les grelots
Que tous les pleurs et les sanglots
D’une flûte taillée dans un roseau
Au bord d’un lac aux calmes eaux
La joie la tristesse nous alarment
L’amour nous laisse au bord des larmes
Nous verse comme un supplément d’âme
Des ailes aux pieds nous voyageons
Comme s’envolent les pigeons
Du haut des tours de Notre Dame
Alain