L’auteure : Huh Su-kyung
Préface d’Ysabelle Lacamp
Traduction de Kim Hyun-ja
En librairie le 2 mai 2019
Le mot de lâéditeur : Elle affirmait ne pas écrire de la poésie moderne mais ses poèmes parlent souvent des préoccupations de notre temps. Elle disait ressembler à une cantatrice antique qui désire chanter mais laissait sourdre cette « eau de lââme » quâon appelle les larmes. Elle vivait à Münster, en Allemagne, mais restait attachée à son pays natal. Archéologue, elle tutoyait des temps immémoriaux mais savait tirer sa joie de lâéphémère. « Sur la flaque dâeau du temps sâétait posée un instant une libellule », écrivait-elle… Si je recours au passé pour parler de Huh Su-kyung, câest quâelle nous a quittés alors que nous préparions ce livre. « Une mort trop précoce », comme le dit lâun de ses poèmes, tandis que soixante-cinq autres textes, vifs, singuliers et chantants, lui offrent, et nous offrent, un formidable « droit à la survie sur terre ».
Extrait :
« Lilas
Comment faire,
pour vivre jusquâau bout
passionnément ce printemps ?
Il faudra rire joyeusement, lilas
Face au vent, à toute cette fausse tendresse
qui a soufflé sur le printemps de ma vie
il faudra finir en riant joyeusement »
Collection : Soleil noir
Pages : 120
Prix : 15 â¬
ISBN : 978-2-36229-235-4
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