Infini du vide et des pensées
Je vais à pas lents par les sentes et les genêts
Respectant les fougères aux frondes développées
Souffle d’un voyage dans la perception du vide
Écoutant dans la végétation grésiller les grillons
Respiration soufflée et lieues d’éclats morcelés
Dans la visite de ce jardin imprégné de senteurs
Il se voit en façade des roses trémières en fleurs
Où les abeilles s’élèvent dans le flamboiement
Du clair soleil enveloppant de lumière la terre
Saisissant le babil des oiseaux et leurs mélodies
Notes minces et déliées de ces naturels artistes
Abritant son visage par un pan de son manteau
Son regard stérile se réveille sur les fragments
Elle a ridé l’espace et la profondeur du temps
Lisa