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(Note de lecture), Marie-Laure Le Berre, Ligne, par Arnoldo Feuer


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Posté 17 mai 2019 - 09:15

<p class="MsoNormal blockquote" style="line-height: 125%; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 125%; font-family: 'Garamond','serif';"><br /><strong>La musique à Carnac</strong><br /><br /></span></p>
<p class="MsoNormal blockquote" style="line-height: 125%; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 125%; font-family: 'Garamond','serif';"> <a class="asset-img-link" href="https://poezibao.typ...7c3be200d-popup" onclick="window.open( this.href, '_blank', 'width=640,height=480,scrollbars=no,resizable=no,toolbar=no,directories=no,location=no,menubar=no,status=no,left=0,top=0' ); return false" style="float: left;"><img alt="Marie Laure Le Berre ligne" class="asset asset-image at-xid-6a00d8345238fe69e20240a487c3be200d img-responsive" src="https://poezibao.typepad.com/.a/6a00d8345238fe69e20240a487c3be200d-100wi" style="width: 100px; margin: 3px 15px 5px 5px; border: 1px solid #969696; box-shadow: 8px 8px 12px #aaa;" title="Marie Laure Le Berre ligne" /></a>Que sait-on de la musique avant de lâavoir entendue?<br /><br />La question se pose dès la première page, dès les premiers sons de <em>Ligne</em>, car les mots pauvres de la lande de Carnac chantent une étrange musique cachée derrière le titre abrupt et la couverture austère du recueil.<br /><br />« <em>Ciel dâardoise et de lait gris </em>» à la clef, il ne faut à cette ouverture pas trois douzaines de lignes courtes â et à peine plus de mots â pour exposer tout ce qui va sonner sans jamais quitter les demi-tons jusquâà la page 47 : « <em>La ligne vibre/au loin/comme une corde </em>». Une vibration ininterrompue, économe, obsédante comme une pièce de Steve Reich, fondée dans les éléments primordiaux.<br /><br />Dans une versification brève et hachée, la <em>Ligne</em> de Marie-Laure Le Berre accomplit le prodige de trouver une ampleur entendue dans les grandes prosodies plus guère en honneur en ce temps. Pas de ruptures entre les strophes courtes, mais des liens subtils faisant vivre le balancement où circule la <em>Ligne</em> entre les menhirs. Et la poète ne perd pas la raison dans lâivresse de si bien chanter : « <em>Souffle dans tes cendres Poète/pour dire si ces mots chantent bien </em>».<br /><br />À quoi il faut lui répondre, de derrière ce petit volume si fort habité par la musique, que nous lâentendons parfaitement et sommes impatients dâen écouter davantage.<br /><br /><strong>Arnoldo Feuer<br /></strong><br /><br />Marie-Laure Le Berre, <em>Ligne</em>, Polder n° 182, 2019, ouverture, Georges Le Fur, présentation, Jean-Michel Maulpoix â <a href="http://www.dechargelarevue.com/Polder-182.html">sur le site de Décharge</a><br /><br /><br /></span></p><img src="http://feeds.feedburner.com/~r/typepad/KEpI/~4/yAWbKu16KWE" height="1" width="1" alt=""/>

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