3 réponses à ce sujet

[Ioscrivo]

En cercle, désarmé, à tes pieds je suis. Pour ne pas avoir pu te dire quelques mots. Le ciel si noir et ton départ, mon désespoir. J'ai gardé ces notes de musique comme mon trésor. J'ai gardé ton amour tout près de mon corps. J'ai gardé ma peine comme on voyage en infortune, un compagnon. Quatre murs, qu'attendre après tout ce n'était pas réel... Ce n'était pas comme si, c'était plutôt un jeu d'enfant. T'es cap de m'attendre peu importe la vie, peu importe l'endroit. T'es cap de t'arrêter d'être car ton avenir s'en va rejoindre ses racines. Décapité, démembré, des petits morceaux éparpillés dans les flots de tes yeux. Je ne sais plus comment tu étais. Je sais juste que ma vie n'est plus la même. Il me manque cette partie de moi que toi tu as pris quand tu es... partie. Je voudrais simplement te dire si je te retrouve un jour ces mots que je garde au fond de moi, cette douloureuse joie d'avoir croiser la route d'un ange qui s'est envolé, cet amour insensé qui s'est jeté dans le vide à la seconde où il a jailli, ces rêves incroyables qui ne sont plus que chimères, ces années d'errance à attendre naïf ton retour, cette flamme qui brûle car rien n'est impossible puisque l'on s'aime alors je nous souhaite d'être heureux.

[Cyraknow]

C'est poignant, douloureux, très beau.

[M. de Saint-Michel]

La souffrance à nu - sans artifice...

[Ioscrivo]

La vérité ressort inévitablement comme pour mieux souligner la beauté de la vie.