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Des joies extrêmes
Et beaucoup de souffrances.
Des centaines de je t’aime
Et des déserts d’absences.
Des matins lumineux
Sous des ciels radieux.
Des soirs interminables
De solitudes insoutenables.
Des joutes redoutables
Aux propos exécrables.
Des genoux se cherchant sous la table.
Des amours adorables.
Deux adultes immatures.
Deux enfants très sages.
Des souvenirs
D’embruns, de soleil,
D’aurores, de crépuscules,
De mousse, de tendresses
Et de sable doux.
Des promenades mémorables
Par leurs parfums de réséda et de chèvrefeuille
Que la narine recueille
Dans les soirs calmes et sereins
Quand la nature dispense
Avec générosité
Ses faveurs aux humains épris de sérénité.
Des joies extrêmes
Au paradis des je t’aime !
